Il ne fait aucun doute que ce sont des temps extraordinaires, avec un virus qui infecte maintenant le globe à une époque où la croissance économique était déjà fragile.
Les banques centrales ont réagi avec des méthodes éprouvées, la Réserve fédérale ayant imposé une baisse d’urgence de 50 points de base au début du mois de mars et les politiciens américains signant un plan de relance économique de 2 milliards de dollars à la fin du même mois. La Banque d’Angleterre a emboîté le pas, ramenant le taux de base à un niveau record de 0,1 %. On peut soutenir que ces mouvements ont exacerbé, plutôt qu’atténué, la volatilité, ce qui a amené les investisseurs à fuir les actifs à risque.
Une valeur sûre
Un havre de paix traditionnel qui doit encore agir en tant que tel de manière significative est l’or. Le métal précieux a, comme d’autres classes d’actifs, connu une volatilité accrue pendant la crise, subissant des fluctuations plus faibles et des rebondissements marqués (en particulier la semaine commençant le 6 avril), mais à moyen terme, ce manque de gains globaux pourrait bien le servir.
Voici où investir en période de crise :
Bien que les perspectives d’ici dépendent du chemin emprunté par le coronavirus au cours des prochains mois, il existe un certain nombre de vents arrière pour l’or qui pourraient le voir franchir la barre des 2 000 dollars cette année.
Tarifs bas
Les rendements devenant négatifs sur la dette britannique, déjà profondément en territoire négatif en Europe et au Japon, et ne payant que quelques points de base aux États-Unis, une part toujours croissante de l’offre de dette mondiale est désormais en territoire négatif.
À ces niveaux, les investisseurs détiennent des obligations pour la sécurité, ignorant totalement les principes fondamentaux de l’investissement à tout prix dans la chasse à la protection.