Sur le marché actuel, les Chinois sont de plus en plus avides de la reprise et de l’achat des firmes allemandes. Ce constat n’est pas sans impact dans l’esprit des Allemands qui commencent à s’inquiéter des transactions. Mais les étonnements des Allemands qui s’entendent très vivement ne sont pas sans risque étant donné qu’ils peuvent énerver Pékin et ses investisseurs.
Pourquoi ce durcissement ?
Le durcissement de la relation entrepreneuriale entre Pékin et Berlin vient surtout de Sigmar Gabriel, Vice-Chancelier et à la fois ministre de l’Économie du gouvernement Merkel. En effet, ce dernier a réellement peur qu’avec les acquisitions de plus en plus accrues des sociétés allemandes par les Chinois, il est possible que ces procédés aient comme conséquence, le déclin de la qualité produite et donc, de l’image et des savoir-faire de la production allemande. Par ailleurs, cette peur est relayée par les Allemands qui sont frustrés de voir comment il est facile pour les Chinois d’acquérir des sociétés allemandes alors qu’en Chine, les investissements des Allemands et des Européens font face à des blocages en tout genre. Par ailleurs, depuis le début de l’année jusqu’à la fin du mois d’octobre, les Chinois ont pu investir facilement sur le territoire allemand, plus de 11 milliards d’euros et cela, en prenant des parts dans des grandes sociétés allemandes. A savoir que ce chiffre, d’après le cabinet d’études Ernst & Young, est un record dans le genre.
Un frein sur le cas d’Aixtron
Un premier blocage a été fait sur cet engouement des investisseurs chinois sur les grands groupes allemands. En effet, récemment, le gouvernement allemand a stoppé le processus de rachat du groupe allemand Aixtron par le géant chinois, FGC. La raison se situe dans le domaine de la sécurité et surtout parce que les Américains doutent qu’Aixtron produise des articles à des fins militaires.