La bourse et les résultats peuvent varier d’un établissement professionnel à un autre. Et dans le secteur bancaire, s’il y en a ceux qui sont favorables au marché, il y a ceux qui plongent. Comme le cas du groupe bancaire UBS qui a été malmené par le marché durant la période du 3e trimestre de l’exercice 2015-2016. Les résultats de la firme ont chuté considérablement entraînant une perte de 60 % soit une valeur de 827 millions de CHF en une année, des bénéfices enregistrés.
Des analyses non pertinentes
Après avoir subi cet énorme revers, les dirigeants d’UBS accusent la non-pertinence des analyses effectuées sur le marché. C’est aussi une conséquence de la volatilité du marché qui pourrait encore se poursuivre durant quelques années. Par ailleurs, parmi les charges les plus conséquentes pour la firme, les 11 % d’impôt étaient à hauteur de 877 millions CHF des chiffres enregistrés, mais a progressé jusqu’à 1.3 milliard CHF en fin du troisième trimestre. Comme impact, l’EBE était revu à la baisse avec une perte de 2 % soit un résultat de 7.03 milliards CHF. La firme a ainsi dû réduire ses charges à 6.15 milliards pour pouvoir ajuster les résultats et trouver de l’équilibre dans la comptabilité.
Une stratégie payante
En adoptant sa stratégie de réduction des charges, UBS a ainsi permis à ses comptables d’économiser jusqu’à 1.5 milliard CHF en cette période. Mais l’impact s’était déjà fait ressentir en début d’année avec une économie enregistrée de 1.4 milliard, soit une progression de 100 millions CHF en quelques mois. Par ailleurs, cette stratégie continuera pour la firme jusqu’à la fin de l’exercice 2016-2017. Elle compte ainsi, arriver à réduire jusqu’à 2.1 milliards de charges jusqu’à la fin de l’année 2017. Pour limiter les risques, la firme suisse a également effectué une réserve de 419 millions d’euros.